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Qu’est ce qu’on apporte comme vin chez nos amis?

 

Je ne chanterai pas du Aznavour à la demande générale comme Michel Côté dans l’excellent film de Jean-Marc Vallée, C.R.A.Z.Y (j’éviterai de provoquer une autre tempête de neige avant le 31 décembre). À la place je vous parlerai des beaux produits disponibles pour le temps des fêtes.  Noel étant déjà passé à la vitesse de l’éclair, il reste quelques jours pour se procurer plein de belles choses : ne trainons pas !!!

Attention la grosse liste: on peut égoïstement la garder pour soi ou alors la partager, c’est le temps de Noel après tout, on la donne à ses amis qui vont venir à la maison durant le reste de la semaine!!!!

Quoi de plus propice que décembre pour se gâter, se remplir la panse et le gosier

Au programme:

Des bulles, des blancs, des rouges, un hydromel, et de la bière.

Bulles en général.

Tout d’abord, avant le champagne, des bulles pas trop chères, celles qu’on ouvre aussi bien pour l’apéro que pour le brunch du lendemain.

Vincent Carème et son vouvray, toujours aussi frais, vif, rafraichissant.

Stéphane Tissot et son crémant du jura, ample, complexe, entre ça et un champagne « impérial » produit à des millions d’exemplaires, le choix est simple… moi, j’ai déjà choisi.

-Plus conventionnel, le Cava de la maison Juve y Camps, classique de la catalogne qui nous offre avec son Reserva de la Familia, un pétillant légèrement évolué mais qui reste diablement gourmand.

-La très le fun cuvée « Épaulé Jeté » de Catherine et Pierre Breton, issu de chenin et coquinement vinifié par Catherine, la maturité est ici compensée par une impeccable acidité.

-Le Cidre fermier du clos Saragnat, un des (rares) vrais cidres produit au Québec fait à partir de pommes à cidre et pas de pommes de table, donc ici un cidre sec, à peine astringent, non filtré, de l’équilibre quoi! Qui se prend en apéro mais aussi à table en mangeant. Toute une bouteille! Chez votre dépanneur spécialisé.

 

 

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Pour se gâter encore plus :

Les impeccables Champagnes Fleury que l’on ne présente plus, c’est bon et fièrement représenté sur le territoire.

Pascal Doquet et ses champagnes d’apéros, fins, élégants, d’un très pertinent rapport qualité -prix.

Mais aussi, le champagne tradition de De Sousa, depuis longtemps, il nous régale de pureté, de maturité, et de finesse.

 

 

Blancs:

Camin Larreydia, il y a tout, du fruit mûr, une acidité qui rend le vin si croquant et salivant, sans doute le meilleur jurançon sec sur le marché.

-Domaine Fouassier, l’ami Paul Fouassier nous fait des sauvignons qui ici relèvent plus de l’expression du sol que du cépage, le vin est tout en fruit, en tension et minéralité, rien avoir avec du vulgaire vin issus de levure aromatique qui goute le même sauvignon à travers le monde, ici exulte la classe.

Château de la Roulerie, « Nul n’est censé ignorer la Loire » encore une fois ce vin nous prouve que l’on ne peut décidément pas passé à côté.

-Jean Rijkaert, et son Côtes du jura cuvée les Sarres, du chardonnay comme on l’aime, ample et tendu, de quoi faire la nique aux très beaux bourgognes malheureusement devenus trop chers.

 

Rouges:

Puy Landry, tant surprenant par sa fraicheur, il convient à toutes les bourses et tous les palais, 16,85$, du bon bordeaux loin des standards boisés et trop mûrs.

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Lais, la vache d’Olivier Pithon

Olivier Pithon et sa cuvée Lais, c’est le nom de sa première vache qui pature à travers les vignes (mieux que du rond-up croyez-moi). Bref, un des meilleurs vignerons du Roussillon sur un des plus beaux terroirs, le vin est racé, ample, mais garde ce côté aérien que seul les vins du village de Calce peuvent donner.

Château Maris, ma gourmandise depuis mon déplacement au Raw wine fair de New York, du grenache et syrah en fruit, d’une folle intensité aromatique, un vin du sud pas chaud du tout mais au contraire gorgé de fruit qui donne envie de se resservir…et vite.

Azienda Agricola Cos, le Ceruasolo di Vittoria, tant servi dans mon ancienne vie, je me contente désormais de le boire aujourd’hui. La grande classe venue de la Sicile, le vin fait son vieillissement en grands foudres, du coup le vin s’oxygène mais ne prend pas le goût du bois. Il danse dans le palais, bref c’est les grands balais canadiens dans la bouche. On aurait pu parler de leur « vin Orange » également, acheter-le en demandant conseil auprès de votre conseiller ou écrivez-moi!!!

Pour conclure les rouges :

-Domaine Erbaluna, du piémont en Italie, un vin du cépage barbera, pur et structuré, aux beaux tannins qui rehaussent la tension. Un bel italien à votre table.

Hydromel:

-L’Hydromel de la Ferme apicole Desrochers, cuvée or d’âge, je suis redondant avec les Desrochers mais je crois dur comme fer au fait que c’est sans doute un des meilleurs alcools produit au Québec à l’heure actuelle. Ce n’est pas un hasard si les parfums « Cartier » ont choisi de s’inspirer de la cuvée pour un nouveau parfum et qu’Eric Asimov, Le wine critic du NYTimes l’a qualifié de révélation. Soyons conscient que c’est un produit unique.

Bières:

Et si tout ça ne suffit pas, car « y’a pas qu’le vin dans vie » : vous pouvez toujours aller faire un tour chez votre dep préféré pour aller vous chercher quelques bières de micro :

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1-Pour rafraichir, la saison du tracteur de la brasserie le Trou du Diable, tellement équilibrée. Sinon

2-pour réchauffer un peu, la Brown ale de La brasserie PitCaribou, rien de plus à dire que ces deux bières ont été classées par les meilleurs spécialistes comme les meilleures au monde dans leur catégorie.

Fini la petite liste de la semaine des fêtes, régalez-vous, faites plaisir à vos proches ainsi qu’à vous-même. On revient bien vite avec quelques conseils pour balayer d’une seule main le spleen de l’après-fêtes.

 

 

 

À très vite,

Xavier

 

 

 

 

 

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